#TruParis 2018: recruter 100% mobile c’est possible?

Toute la semaine, nous publions les comptes-rendus d’ateliers #TruParis auxquels Carole David-Grellier, consultante dans notre #TeamÉtincelle, a participé en avril dernier.

Recruter 100% mobile c’est possible? Lourde tâche pour Aurélien et Triss que de devoir lancer la machine à 9h, on sent qu’on n’est pas encore tous rodés à l’exercice #Tru et on démarre sur des échanges un peu tièdes… Pourtant on découvre assez vite que le sujet est loin d’être neutre et plusieurs positions commencent à émerger, notamment quand on évoque la possibilité de se déplacer vers les candidats plutôt qu’exiger l’inverse.

Si on allait à la rencontre des candidats au lieu d’exiger l’inverse ?

En voilà une bonne question à laquelle la quasi majorité des participants répond un grand OUI… sur le principe. Et oui, parce que quand on regarde concrètement, rares sont ceux qui le font vraiment ! Beaucoup de raisons expliquent cela et les questions de budget et de temps arrivent en premier lieu mais, et c’est là que l’effet TRU est intéressant , on se challenge, on remet en question notre première idée et on en finit par se demander si c’est même une si bonne chose que d’aller à la rencontre des candidats ? Après tout, c’est aussi important pour eux de venir appréhender leur futur environnement de travail, ce qui n’empêche pas de se poser la question du remboursement de leurs frais ou de l’ajustement de nos agendas pour faciliter leur déplacement.

La mobilité du recruteur, une frilosité persistante

Bref, on ne ressort pas de cet atelier avec des réponses immédiates mais avec la certitude que les configurations sont multiples dans notre job de recruteur et que le degré de mobilité idéal n’existe pas: à chacun de définir sa cible de mobilité souhaitable / possible. Je garde tout de même en tête qu’aujourd’hui nous sommes nombreux (moi la première) à être un peu frileux sur le sujet et voir que certains parviennent à être plus nomade doit nous encourager à être un peu plus audacieux sur le sujet.

Quelques remarques avant de se dévisser de sa chaise

  • Si j’ai besoin / envie d’être plus mobile des outils existent et peuvent permettre d’utiliser le temps de transport pour avancer sur des sujets. Sans même parler d’appli révolutionnaires, le premier réflexe pour moi mardi soir a été d’essayer de me connecter à mon ATS depuis mon mobile pro… et bien ça fonctionne et je me dis que j’aurais dû tester ça il y a bien longtemps ! (et dire que je prenais régulièrement en photo les coordonnées d’un candidat sur son CV pour les avoir dans mon téléphone en cas de déplacement…)
  • Avant d’envisager de travailler depuis la plage, être mobile c’est d’abord une posture qui commence par oser sortir de son bureau pour aller discuter avec d’autres recruteurs ou avec les opérationnels / les managers / les clients qui font appel à nous ! À mon sens, l’intégration du recruteur devrait d’ailleurs passer par une ‘Période d’Imprégnation Suffisante’ (oui je viens d’inventer le concept) ceci afin de comprendre les enjeux pour mieux recruter mais aussi parce que la forte proximité du début permettra de créer un lien de confiance qui favorisera ensuite un fonctionnement à distance fluide.
  • La mobilité peut s’instaurer pour mieux servir la relation recruteur / candidat et recruteur / client (interne) mais si elle fonctionne bien alors c’est peut-être l’occasion de la déployer aussi pour répondre à un meilleur équilibre pro/perso en envisageant de passer une partie de son temps en télé-travail.

 

Carole a d’abord publié cet article sur LinkedIn